Le e-commerce, une activité opportuniste pour les femmes ?
Selon une étude d’Oxatis-KPMG en 2016, l’e-commerce affiche une augmentation de son chiffre d’affaires de 14 % en France. Il est de plus en plus rentable pour 40 % des marchands en 2015 (10 points de plus qu’en 2014), dont 75 % étant rentables ou à l’équilibre. Après cette étude on peut constater le profil des e-commerçantes et leurs spécificités.
« Avoir la possibilité d’organiser leur temps de travail à leur convenance, une aubaine pour les femmes »
En moyenne, les femmes ne représentent que 25 à 30 % des dirigeants de TPE / PME, mais elles sont fortement présentes dans le e-commerce avec 36 %. De plus, elles sont plus nombreuses à vendre en ligne que les hommes (47 % contre 37 %). A travers ces chiffres, nous pouvons constater que les chefs d’entreprise féminines se tournent plus facilement vers une une boutique en ligne qu’un commerce traditionnel.
En effet, les femmes chefs d’entreprise sont seulement 21 % à détenir un commerce physique (32 % chez les hommes) et sont surtout présentes dans les communes de moins de 100 000 habitants (80 % de femmes contre 75 % d’hommes)
Les femmes et leurs motivations
Elles sont surreprésentées dans les domaines de la mode (19,2 %), de la maison et du jardin (14,4 %) par rapport aux hommes, mais le sexe opposé se retrouve à égalité en ce qui concerne les loisirs et la culture (12 %), la beauté et le bien-être (9%).
Malgré cela, leur motivation principale reste de « mieux gérer leur temps de travail ».
Les femmes privilégient même leur organisation (23 % des femmes, 12 % des hommes ) à l’augmentation de leur chiffre d’affaires à l’inverse des hommes (27% contre 42%) !
A noter également que les e-commerçantes sont plus présentes sur les réseaux sociaux dans un but purement professionnel que la gente masculine (85% contre 81%).
Les hommes et les femmes se retrouvent à égalité parfaite dans la vente à l’international (55 %, soit une proportion 4,5 fois plus élevée que les autres secteurs professionnels.) soit la place de champions de l’exportation.
« Si la motivation principale des femmes pour se lancer dans le e-commerce semble être la possibilité d’organiser leur temps de travail à leur convenance, notre étude révèle que les e-commerçantes sont plus souvent des pure players. Ce qui laisse à penser que les femmes souhaitant développer leur propre entreprise sont plus attirées par le e-commerce que par le commerce traditionnel », Marc Schillaci, P.-D.G. D’Oxatis.
En résumé :
Le e-commerce a une croissance à 2 chiffres : +14 %
Les chiffres à retenir de cette étude sur le profil e-commerçant / Spécial TPE / PME :
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13 % des e-commerçants ont embauché en 2015
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40 % des e-commerçants enregistrent une activité rentable (+30 % de croissance)
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83 % des e-commerçants utilisent les réseaux sociaux, avec une écrasante domination de Facebook
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63 % des commerçants qui pratiquent le commerce en ligne bénéficient d’un impact positif de leur site marchand vers leur boutique physique
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55 % des e-commerçants exportent à l’international
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45 % adressent le marché du BtoB